the hot chocolate to my cold saturday mornings.

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ft. libre à qui veut bien rejoindre max  

tw : aucun.

En ce samedi matin froid mais ensoleillé, il est presque neuf heures lorsque tu quittes ta chambre située sur le campus de Nevermore. Ton service au poste de police ne commence qu'en tout début d'après-midi, mais tu as envie de profiter un peu du centre-ville et de son activité débordante. Bien que tu apprécies le côté plus chaleureux de Jericho, où la plupart des habitants se connaissent au moins de vue, il te faut bien admettre que parfois, l'ambiance de la métropole te manque. Les gens te manquent. Les voir aller et venir, vaquer à leurs occupations, et surtout : essayer de deviner de quoi leur quotidien peut être fait. Tu adorais faire ça, avant.

Ainsi, tu as décidé de travailler sur tes devoirs dans la chocolaterie à deux pas du commissariat. Arrivée sur place, tu t'installes sur une banquette, commandes un chocolat chaud et éparpilles tes affaires sur la table : ordinateur portable et livres de cours dissimulent bientôt presque toute la surface en bois clair. En moins de deux minutes, tu es servie, et tu ne manques pas de remercier la trentenaire aux longs cheveux blonds qui vient poser une tasse fumante devant toi, lui destinant ton sourire le plus affable.

Tu te mets au travail, fronçant les sourcils de concentration. Parfois, tu prends une petite pause, surligneur vert ou bleu entre les doigts, et observe la vie qui suit son cours, au-delà des grandes baies vitrées du commerce. À un moment, tu croises le regard de Jake, un officier de police - et donc l'un de tes collègues. Tu lui fais un signe de la main alors qu'il verrouille sa voiture. Il finit par disparaître dans la bâtisse que tu rejoindras toi-même dans deux petites heures.

Tu es si focalisée sur ton exercice de biologie que tu ne remarques pas avoir perdu une feuille remplie par ton écriture, tombée de ta table. Elle est désormais par terre, à la merci des chaussures boueuses des autres clients, et des mouvements d'air susceptibles de l'éloigner encore plus de toi. À moins que quelqu'un ne te la rapporte avant qu'il ne soit trop tard, et que tu ne la perdes définitivement ?

C’est une mauvaise idée de venir dès qu’il semble avoir une pause de Nevermore, de la plaine lune qui laisse des traces. Fatigué, il l’est. C’est surement ce qu’il retient même si cela fait un moment et qu’il devrait apprendre à ne plus l’être depuis l’temps. Avant même ses transformations, la pleine lune avait cet effet néfaste sur lui. S’il avait été observateur, il aurait pu dire que la pleine lune le laissait toujours fatigué quand il était jeune quand taquin, l’astre pouvait bien évidemment l’empêcher de dormir.  Il secoue la tête à la chocolaterie du centre, petite gourmandise du matin qui réveille mieux que le café ? Il ne pense pas tant à vrai dire mais c’est une bonne dose d’énergie qu’il lui faut pour ces livres à lire qu’il troque volontiers pour les dessins du carnet et crayons qu’il laisse sur le côté de la table.

Il n’a pas le cerveau construit pour apprendre. Il dirait que c’est plutôt l’instinct qui fonctionne la plupart du temps. Lire ne le dérange pas bien sur mais ça le laisse jamais indifférent de rester dans une salle pour écouter les autres parler comme c’est le cas bien souvent à Nevrmore. Il préfère être dehors assurément alors pourquoi Nevermore, pourquoi cette chocolaterie du matin qui le rend un peu nerveux. Il ne pourra pas les éviter tout le temps. Il sait bien que le temps des réponses viendra à bien assez tôt même à l’école ou il prend soin d’éviter Annika.  C’est qu’il est mitigé entre l’envie d’avoir ce chocolat chaud et la porte qu’il observe avec insistance comme si ses sœurs allaient débarquer d’un moment à l’autre. Hell, il ne devrait jamais venir en ville si c’est pour le mettre inutilement dans un stress pareil. C’est pas bon pour lui, ce n’est qu’une chocolaterie bon sang.

La porte ouverte trop fort fait glisser une feuille au sol. C’est le bruit qui l’interpelle Anton plus que de voir quand il ramasse le papier à ses pieds délaissant sa place et l’attente d’un chocolat chaud qui tarde à venir. Coup d’œil aux notes liées à la biologie vu le titre sur la feuille, un dérivé de médecine alors et ça le rend curieux même s’il n’y comprend trop rien. Peut-être bien que la médecine c’était pas fait pour lui dès le départ mais p’etre bien aussi que sa non scolarisation avant Nevermore joue un grand rôle dans tout ça. Alors il se montrera curieux si elle veut bien. Coup d’œil à gauche, le côté pratique d’être un loup est de savoir à qui sont ces feuilles sans même avoir vu la scène.  Alors il s’installe sans plus de cérémonie et lui tend la feuille bien facilement parce qu’il n’a pas à lui causer d’ennui pour une feuille qui ne lui sera d’aucune utilité. « Je crois que c’est à toi. » Il regarde l’ordinateur portable d’un air mitigé, pas qu’il n’en ait jamais vu un mais n’a jamais eu l’occasion d’en avoir un. « T’es courageuse pour bosser même un samedi matin. » Qu’il dit l’air de rien parce qu’il repousse l’idée même de travailler ces feuilles de la même façon que celle qui est face à lui, il aura le temps plus tard alors pour le moment il est curieux. « Future médecin ? » Question comme une autre oui non biologie c’est pas la médecine, qu’il est idiot.  @Maxine Vaughn