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(#) Jeu 26 Jan - 0:12    the green light • anton

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« Donc voilà, votre mission pour le prochain cours, c’est d’avancer dans votre lecture de The Great Gatsby, et de choisir un passage qui vous émeut particulièrement. Vous m’expliquerez pourquoi, en vous basant sur votre ressenti mais aussi sur les champs lexicaux du passage, et vous mettrez en évidence comment le contexte social américain ajoute, ou non, une autre dimension à la lecture. Vous  dresserez aussi un dictionnaire des mots qui vous ont semblé complexes, ou qui pourraient avoir une sémantique intéressante. » C’est un exercice assez facile, mais je sens que tout le monde est dissipé aujourd’hui, et mon but n’est pas d’enfoncer encore plus mes élèves, mais plutôt de leur montrer que chaque jour sans littérature est un jour à bannir du calendrier. Je laisse ensuite la grappe d’étudiants s’échapper de la salle de classe : c’est vendredi, certains ont encore un module derrière, mais d’autres ont terminé les cours pour la semaine. J’ai toujours du mal à les canaliser dans ces moments-là, et je les comprends. Moi-même je rêve de prendre un bon bouquin et d’aller lire dans un café où il fait chaud et où je peux dévorer une part de tarte. Voilà quelque chose de bien avec ma nouvelle condition : les goûts sont moins savoureux qu’avant, mais je peux manger autant que je veux sans prendre un gramme. La condition vampirique a l’air d’être bien goûteuse en énergie. Puis je songe à ce que je dois vraiment manger pour garder une ligne impeccable et ça me donne envie de gerber.

Bref, tout le monde s’échappe du cours, sauf Anton, qui relève seulement la tête de son dessin. Aujourd’hui, il était ailleurs, et malgré mes légers rappels à l’ordre durant le cours, il n’a pas réussi à s’extraite de son bourbier de pensées. Je m’approche de sa table tandis qu’on me salue « À lundi mademoiselle Rowe ! ». Il met de l’ordre dans ses affaires, apparemment gêné. « Tu n’étais pas très concentré aujourd’hui, hein ? Je peux voir ? » Je pointe du doigt le dessin qu’il a glissé sous ses feuilles de cours et sous l’exemplaire de Gatsby le Magnifique, qu’il a certainement emprunté à la bibliothèque (ou qu’il a acheté d’occasion), vu l’état de la couverture et des feuilles. J’avais déjà remarqué ça la dernière fois… « Tu as un peu de temps à m’accorder ? J’ai quelque chose pour toi, allons prendre un truc à boire à la cafet’. » C’est un truc que j’apprécie beaucoup à Nevermore ; la cafétéria est très agréable et j’adore m’y prélasser, que ce soit seule, avec les autres professeurs on en compagnie d’un élève qui a une question sur un devoir, qui veut de l’aide pour son mémoire, ou simplement débattre de la dernière sortie littéraire. Certains professeurs se considèrent comme au-dessus des élèves. Moi, je crois que j’aime bien être un genre d’amie. Je sais combien ils peuvent traverser des moments difficiles avec leur condition ; en plus d’être des jeunes adultes qui pensent avoir déjà tout compris de la vie. Les élèves humains avaient déjà des problèmes, alors ceux-là ! J’aime l’idée de pouvoir être une épaule pour eux. S’ils en ont envie. S’ils en ont besoin.
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Anton Van Eijk
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(#) Jeu 26 Jan - 23:08    Re: the green light • anton

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Il aura tenu peut-être bien une bonne dizaine de minutes avant de dessiner. Il aime bien cette époque là pourtant même s’il ne connait pas pour autant l’auteur, le roman. C’est bien la première fois dont il en entend parler même si on a pu lui refiler le livre dans tous ceux qu’il aurait à rattraper durant ces deux dernières années et les prochaines. C’est beaucoup de changements par rapport à la vie avec la meute en marge de la société. Il essaye pourtant, il n’a pas l’envie de décevoir même s’il regrette qu’il n’y ait pas de cursus basé sur l’art. Là il en est certain qu’il y aurait mis beaucoup plus d’entrain mais malheureusement il n’y a que des clubs, comme des genres de matières secondaires moins importantes. C’est dommage. C’est tout aussi important, ça éveille la curiosité mais la littérature aussi. Etrangement s’il a du mal parfois avec la concentration, il lit plutôt vite. Il sait que ça lui prendra quelques heures s’il s’y met et c’est la que ce sera plus facile à dire qu’à faire comme on dit souvent.

C’est qu’il aurait écouté tout du long si la concentration était facile pour le loup-garou qui semble bien souvent ailleurs sans qu’il ait beaucoup à penser, ça devrait être simple d’être la, de suivre ce qu’elle dit la professeure Rowe qui est pleine d’entrain. C’est qu’il semble le seul qui ait plutôt la tête dans le dessin plutôt qu’à suivre ce qu’elle peut dire sur les années 30. C’est facile pour elle, elle les a probablement vécues. Il secoue la tête. Il pense n’importe quoi, c’est ridicule et même si c’est vrai qu’elle aurait pu avoir vécu ces années là ce n’est pas pour autant qu’elle est plus à même de comprendre ce roman. C’est parce qu’elle adore la littérature comme lui adore le dessin. C’est tout aussi simple que ça quand il pose le crayon, pas trop certain du dessin, de ces traits masculins familiers sans pour autant savoir. Il dessine souvent ainsi quand il se concentre de façon assez cocasse sur ce dessin sans pour autant parvenir à pouvoir à qui appartienne l’ébauche d’un visage plutôt fin. Il est songeur face au dessin quasi fantomatique quand il est temps de ranger ses affaires. Il fait vite même s’il ne se fait pas d’illusion sur sa discrétion de l’inattention dont il a fait preuve pour ce cours. Et bien entendu elle l’a remarqué quand elle désigne le dessin approximativement caché entre deux feuilles et ce livre qu’il lira probablement ce soir ou demain s’il n’oublie pas. Il hoche la tête, il a pas à cacher et si oui, il aurait du ne pas dessiner.

Il a un peu le temps, pour sur et c’est tout aussi curieux qu’il ait plus le temps pour elle en extérieur des cours que pendant l’heure de littérature. Il se sent penaud, pas trop certain de ce dont elle veut lui parler. Si c’est pour lui dire de choisir une autre orientation, il ne saurait pas laquelle, il est bien en littérature même s’il ne le montre pas assez, mitigé dans ce qu’il choisira plus tard, de ces métiers dont autant ne semble le satisfaire réellement. Alors la littérature, ça a été le plan b en croisant des doigts pour qu’elle le mène quelque part. Il hoche la tête alors. « J’peux pas vous dire non hein. » Il a un sourire, c’est pas taquin ni rien, c’est qu’il a pas été concentré. Il peut bien même arriver en retard pour la prochaine séance, c’est qu’il aura une bonne excuse aussi. Il aime bien cet endroit qu’elle propose, c’est un lieu dans lequel on se sent bien tout en étant entouré sans avoir cette obligation souvent d’aller vers les autres et il aime bien Anton quand c’est comme ça. « J’aime bien cet endroit, j’m’y suis jamais senti mal. » Et c’était vrai, la cafet était probablement un des rares endroits de Nevermore ou il n’avait jamais ressenti cet enfermement qu’il avait parfois ressenti même dans sa classe. Mais pas aujourd’hui, le dessin a probablement beaucoup aidé sans le savoir.

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(#) Mer 1 Fév - 11:19    Re: the green light • anton

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« J’peux pas vous dire non, hein. » Je fronce les sourcils. Des fois, j’aimerais être omnisciente, pouvoir me glisser dans les méandres labyrinthiques des esprits des autres, comprendre comment ils fonctionnent. J’ai toujours été quelqu’un de très scolaire, de très appliqué, qui adore apprendre, découvrir, comprendre. Pour autant, la grande majorité des élèves ne sont pas comme ça. Ils ne voient pas d’intérêt dans l’apprentissage ou dans la structure scolaire. Pas Anton. Anton… lui, c’est un esprit libre, qui ne se cantonne pas aux murs de la classe. Il est vif et intelligent, quand il parvient à se concentrer, et j’aime beaucoup ses rares commentaires en classe. C’est le genre d’élèves que j’apprécie, car je les sais capables et surtout, pas en lutte constante avec l’autorité. Bien au contraire. Je ne sais pas si j’arriverais à réagir correctement face à un élève violent. Bref, je chasse cette pensée de mon esprit, presque blessée qu’il voit les choses ainsi. « Tout le monde a le droit à son jardin secret, Anton. Si tu ne veux pas me le montrer, ce n’est pas un problème. Je sais juste combien tu peux être doué. » Si j’avais une quelconque connaissance en arts plastiques, je l’aurais aidé avec plaisir, malheureusement ma fibre artistique s’arrête à la littérature, et c’est déjà pas mal.

À ma proposition de se rendre à la cafétéria, des mots étranges lui échappent. « J’aime bien cet endroit, j’m’y suis jamais senti mal. » Yeux qui s’écarquillent légèrement, cherchant à connecter les diverses informations que je possède sur le jeune homme. Je n’avais pas réalisé qu’il pouvait se sentir mal ailleurs, enfin, où que ce soit. Son odeur de lycanthrope le fait scintiller comme un phare dans la nuit à mes yeux, mais au-delà de ça, rien dans son comportement ne pourrait souligner son besoin de liberté et d’espaces sauvages, j’imagine. Enfin, je dis ça, mais j’avoue que ma connaissance des loups-garous n’est pas des plus… affutée. Je me dépatouille déjà tout juste avec ma condition de vampire, dont les angles me semblent encore trop abrupts certaines fois. « Est-ce qu’il y a d’autres endroits où tu ne te sens pas mal ? » J’incline légèrement la tête, prends cette voix doucereuse, bien loin de celle que j’emploie pour donner mes cours. Celle-là doit être puissante, poussée pour attraper la concentration de tout le monde dans la salle. C’est une Raven que je montre moi, mais qui doit être présente lors des cours. Quand je suis en tête-à-tête avec un élève, par contre, c’est peut-être un peu plus de la vraie Raven qui transparaît. Enfin, la Raven en morceaux qui tente tant bien que mal de s’en sortir, comme tous mes élèves, en quelque sorte. « Cette salle de classe ? » J’englobe le lieu d’un geste rapide de la main, mais sans vouloir le presser. S’il ne veut pas s’exposer, je comprendrais. J’esquisse quelques pas vers mon bureau, récupère mon sac que je n’ai pas touché durant l’heure de cours, avant de me retourner vers Anton. S’il veut me montrer son dessin, c’est maintenant, mais s’il préfère conserver son intimité, je n’y verrais pas d’inconvénient ; il ne faut pas pousser les élèves. Ils s’ouvrent s’ils le désirent.
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(#) Mar 7 Fév - 1:23    Re: the green light • anton

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Il hausse les épaules. Le dessin n’est pas terminé. C’est comme une ébauche, une sorte de croquis aux traits brouillons. Il pourrait dire de qui il s’agit par habitude et s’il se questionne du pourquoi depuis quelques temps, il sait qu’elle ne pourrait deviner qui se cache derrière cet essai concluent de déconcentration flagrante. Il a pas honte de ce qu’il se passe, du fait qu’il ne parviendra surement jamais à rattraper ce retard qu’il accumule en ayant si peu d’entrain. D’autant plus que c’est récurent même s’il fait des efforts parfois, le plus souvent il aimerait dire qu’il veut se donner les chances de réussir ici même si on dirait pas tant la plupart du temps. Il soupire pas trop gêné finalement de lui montrer, un peu parce que c’est le dessin mais qu’ils savent un peu tous qu’il gribouille même si c’est plus que ça, qu’il aimerait… il sait pas. Savoir que faire de ce don là sans devenir architecte comme sa sœur. « J’ai pas de soucis à montrer ce dessin. J’ai pas eu beaucoup de temps, enfin. » Comment dire qu’il parle de ce dessin au lieu de parler de Gatsby. Peut-être qu’en lisant il pourrait le dessiner, peut-être, ce serait une façon de montrer qu’il a lu mais qu’il aura préféré dessiner à la suite. « C’est qu’une ébauche, à ce stade même moi j’aurais du mal à deviner de qui il s’agit. » C’est faux, mais vraiment c’est parce qu’il a l’habitude de le dessiner, qu’il sait que c’est lui. « J’vous aurais pas montré si c’était gênant ou peu importe. J’aurais dessiné autre chose si ça m’embêtait de le montrer à quelqu’un. » A elle.

C’est plus compliqué de parler de la claustrophobie. C’est pas lié à sa condition, peut-être. Il ne sait pas il dirait que la claustrophobie c’est plus un individu qu’une espèce. C’est facile parce qu’il ne le cache pas comme une tare même s’il aimerait bien pouvoir le plus souvent s’en sortir seul, c’est qu’il est plus difficile alors de pouvoir lui dire exactement dans quel autres endroit il ne ressent pas la claustrophobie ou d’autres ou il le ressent. C’est pas drôle que ça soit cette classe, il aurait bien aimé ne jamais avoir à ressentir ce sentiment la. Ça aurait été beaucoup plus facile cette vie à Nevermore qui n’est pas bien compliquée pour lui non plus il en a bien conscience. « La cafétaria est plus grande. » Il ne peut pas vraiment dire pourquoi un lieu plutôt qu’un autre, c’est aléatoire, vraiment dans l’ensemble juste sur le coup du moment et pourquoi aujourd’hui ça s’est bien passé. Parce qu’il était concentré ailleurs, que son corps était peut-être présent, penché sur son dessin, son esprit était au-delà de ces murs, comme incapable de ressentir cet enfermement là qu’il ressent parfois. « Tout me parait finalement plus petit que l’espace dont on disposait avant. » Façon de parler, ils n’avaient rien, ils avaient tout. Ils s’étaient proclamés propriétaires de certains endroits de cette forêt d’Allemagne alors évidemment, tout semblait beaucoup plus grand, comme s’il n’y avait aucune limite. Les limites sont apparues avec Nevermore et d’un coup c’était devenu plus difficile. « C’est pas lié à la lycanthropie même si c’est peut-être lié et peut-être que si j’avais eu une vie normale, la claustrophobie se serait déclarée d’une façon où d’une autre. » Ils ne connaisssent pas si bien ces maladies qui se situent principalement dans la tête.

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(#) Ven 10 Fév - 13:24    Re: the green light • anton

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« J’ai pas de soucis à montrer ce dessin. J’ai pas eu beaucoup de temps, enfin. » Je suis contente qu’il me fasse confiance. Parfois, les ados ou les jeunes adultes ont des secrets si profondément enfouis sous leur carapace, que le moindre pas en avant vers eux leur semble une attaque. Alors que ce n’est qu’une main tendue, pour ma part de la curiosité et surtout, de saisir que tout le monde, de tout temps, souffre ; ma propre douleur me semble alors moins difficile à supporter. « C’est qu’une ébauche, à ce stade même moi j’aurais du mal à deviner de qui il s’agit. » Je souris à cette idée, parce qu’il pourrait dessiner les yeux fermés que ce serait plus qu’une ébauche. « J’vous aurais pas montré si c’était gênant ou peu importe. J’aurais dessiné autre chose si ça m’embêtait de le montrer à quelqu’un. » Mes idées mal placées me font sourire, même si j’imagine qu’il ne parle pas de ça, mais plutôt des démons qui peuvent le hanter. Le dessin est aussi une bonne manière d’exprimer ses angoisses, d’expier ses péchés, de trouver une rédemption entre deux traits de crayon. Des dessins qui peuvent exprimer tellement plus que des morceaux de phrase.  

« La cafétaria est plus grande. » J’écarquille un peu les yeux, comprenant alors les sous-entendus à côté desquels je passe depuis tout le début de cette conversation. L’enfermement. L’impression d’étouffer. Je la connais bien, mais elle n’est pas liée à la salle où je me trouve – mais à ce corps, trop petit, qui ne semble plus capable d’abriter mon âme douloureuse.

« Tout me parait finalement plus petit que l’espace dont on disposait avant. » Flèche en plein cœur, touchée par les mots si simples et pourtant si grands qu’évoquent Anton. Je suis aussi touchée qu’il se livre à moi, même à demi-mots, comme si ça valait al peine de m’en toucher un mot. Il se questionne sur la raison de cette affliction ; Nevemore ? La meute ? La lycanthropie ? Je suis contente de voir qu’il ne met pas tout sur le compte de la magie. « Avec des si, on pourrait refaire le monde. Je ne sais pas quelle est la cause exacte de… ce que tu ressens, mais le fait est que c’est là. C’est courageux de ta part de travailler dessus et surtout, de ne pas la laisser te submerger. Il y a aura des jours plus difficiles que d’autres. Mais un pas après l’autre. » J’acquiesce face à ma déclaration, que je pourrais me répéter pour moi-même. Ouais… un pas après l’autre. « C’est difficile à croire, mais on finit par… s’y habituer. Il faut juste s’accrocher. Et toi, accroche-toi à ta passion, tes ébauches sont plus belles que des travaux finis de bien d’autres. Peut-être que ce mal-être que tu te traînes fait de toi un genre d’artiste. Pas ce qu’on voudrait entendre, je sais bien, mais… » Ainsi sont les choses. Je suis plutôt cartésienne, malgré mon amour pour la littérature et l’art en règle générale. « C’est très joli, Anton. Peut-être que tu pourrais croquer quelques scènes de Gatsby, je serais curieuse de voir comment tu transposerais l’ambiance du roman. » J’acquiesce, comme pour moi-même, avant de lui indiquer de faire ses affaires et de me suivre pour la cafétéria. « J’espère que le passage dans les couloirs ne t’importunera pas trop. » Car là, les murs s’épaississent et l’air se raréfie.
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(#) Dim 12 Fév - 0:45    Re: the green light • anton

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Il n’a pas ce problème de parler de ce qu’il ne va pas Anton. Ca l’aide au contraire. Pour ce qui est des dessins, c’est différent. Il sait pas trop encore comment se situer par rapport à eux, qu’en faire, de continuer ou non, d’avoir ce métier plus normal, comme la médecine abandonnée, pour réussir quelque part, se dire qu’être loup-garou ne signifie pas seulement d’être à l’écart de la société comme il l’a été tout un temps avec Tony, avec la meute. Il n’en sait rien de comment cela va se passer ici, il aimerait trouver la réponse et malheureusement ce n’est pas juste parce qu’il aimerait cette réponse qu’elle arrive d’un claquement de doigts. C’est même tout l’opposé. Il faut du temps pour savoir ce que l’on veut devenir, pas vrai ?

Il aime ce dessin, cette ébauche qu’il tentera de terminer, peut-être à moins qu’il ne le laisse à l’état d’ébauche ce dessin là pour que chacun puisse deviner ce qu’il veut à son sujet et à dire vrai il aime plutôt bien l’idée. De ne pas imposer une vision des choses comme elle peut le faire dans ses cours. Il aime bien la littérature pour ce qu’elle propose, les visions du monde qu’elle offre qui sont toutes différentes qu’on adhère ou pas. C’est un moment pour parler de ce que chacun pense. Comme ce qu’il pense de la clasutrophobie, de dire qu’il n’a aucune idée d’où elle peut venir réellement. « Avec des si, on pourrait refaire le monde. » ll hoche la tête, prudemment. C’est ce qu’ils font un peu parfois quand ils parlent de ces auteurs, de l’imaginaire qu’ils offrent à travers leurs écrits tintés du réel camouflé. Il a l’impression qu’elle sait de quoi elle parle à moins que ça soient juste des conseils rien de plus vrai dans ce qu’elle dit, cela ne va pas partir d’un claquement de doigts, les maux d’où qu’ils viennent, c’est vraiment rare qu’ils s’en aillent ainsi. C’est un travail sur soi. « Si ça ne vous dérange pas, je préférerais éviter la partie d’artiste maudit. » Même s’il ne se considère pas encore d’artiste, c’est viser bien trop haut. Il dirait qu’il se débrouille, qu’il aime dessiner. Il continuera, c’est la seule chose qu’il sait. « Ca se termine jamais bien. » Il y en a tant en exemples à commencer par Gatsby lui-même s’il se souvient bien. Il n’a pas du tout lu la fin pour savoir si ça se terminait bien. Il a l’air amusé parce qu’elle lit dans ses pensées celle qui vivra beaucoup plus longtemps que lui si tout se passe bien.

« Vous savez que je dessinerais de toute façon. » Plus que de lire. « J’essaierais de le lire en entier. » Il fera un effort au lieu de laisser son esprit vadrouiller à comment c’était à l’époque, comment il pourrait capturer l’esprit d’un roman du bout du crayon. « Les couloirs sont faits pour aller d’un endroit à l’autre. Et … j’ai jamais entendu parler de couloirs qui rétrécissaient. » Comme dans les films. « Ce n’est pas la première fois que vous gérez quelqu’un comme moi ? » S’il parle de Loup-garou, de la claustrophobie ou d’un élève trop distrait par ses dessins pour être réellement attentif en cours, peut-être un peu des trois.

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