Bienvenue au Black Cat mangle ! (anton&bb)
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THE SOUND — Stray Kids

Il y en avait du monde ce soir, la soirée bien entamées, les humeurs qui montent, la fureur des combats qui électrisent l’ambiance, ça sentait la bête et l’alcool et surtout l’argent sale passant entre les mains des clients assoiffés de sang et de violence et celles des bookmakers. Bane était au sous-sol pour se laisser imprégner de cette rage ambiante, cette sueur de la violence qui transpirait des murs, cracher par les hurlements de la foules autour de l’arène, cette énorme fausse où les créatures se donnaient en spectacle et se vidaient de toutes cette bestialité en eux. Beaucoup de lycan ce soir encore pour les affrontements et même dans le public. Ces canidés, ils se reproduisaient à une vitesse, ils allaient finir par envahir le monde.

Le bruit des coups sur la chair, les grognement de douleur et les rugissements de rage, c’était sa vraie drogue. Rien n’était plus exaltant et relaxant pour lui. Peut-être jouer sa vie sur sa moto et encore… Il fit aussi un peu son boulot de proprio et veiller à ce que tout se passe bien, que l’argent rentre et à l’écart mais légèrement en hauteur pour avoir un oeil sur le combat, pour voir le sport et aussi se faire une idée des cotes de la soirée, de l’argent qu’il allait circuler et si ses propres mises porterons ses fruits.

Cri de joie, ou de rage selon les supporter et les parieurs surtout, le combat était fini. Il y a eu un léger débordement lors du combat. Des soins à faire et dernièrement, il n’y avait personne en bas pour s’occuper des blessures plus ou moins grave. Les égratignures, le sang sur les vêtements c’était comme renverser sa bière sur soi durant la soirée, on faisait avec. Il fallait t’être l’envoyer directement chez le médecin qui s’occupait des outcast dans la ville ou tenter les urgences ? … Quelqu’un, un employé du pub était monté à l’étage, se rappelant avoir vu Anton et vint lui demander de l’aide. C’était partie d’une bonne idée et une bonne attention, sauf que lorsqu’il descendit, Anton n’était sûrement pas le seul à faire une tête de six pieds de long. L’étudiant ne savait pas du tout ce qui se tramait sous le pub ou alors, pas officiellement. Bane avait vu sa petite tête toute sage au milieu du monde, un regard réprobateur à son employé.
Putain mais j’suis pas aidé avec cette bande de bras-cassés aussi ! Font chier merde.

Le patron était plus qu’énervé pour le coup, ça l’agaçait cette histoire. Il s’était empressé de poser sa pinte et se frayer un chemin entre les gens jusqu’à Anton, sa clope au bec, mettant de la cendre sur l’épaule d’une nana au passage.

Il lui aurait bien aboyé de remonter, il était en bas de ces quelques marches qui restaient à Anton pour pénétrer dans la partie combat clandestin du Black Cat, les mains sur les barres pour qu’il n’aille pas plus loin et il observait seulement le jeune homme. Il voulait voir sa réaction et au lieu de le chasser bêtement, il pourrait t’être l’aider…

« Il s’est déboité la mâchoire… Tu te sens de … ? … Sinon la sortie est par là… » lui fit-il un signe dédaigneux vers la porte derrière lui en, haut des escaliers — qu’il fuit s’il n’a pas les épaules pour ça, Bane n’a pas de temps à perdre avec un gamin choqué par la vie. Entre temps, il avait fait signe à l'employé qui avait trainé Anton ici qu'il était mort.

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ft. @Bane Barks
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C’est calme ce soir quand il est là à papoter avec ses potes, la pleine lune est loin. Une soirée comme il les aime, à ne pas se soucier de grand-chose sauf de voir si tout se passe bien. Il se souvient de quand il a commencé à soigner. C’est devenu comme une habitude, à défaut des études de médecine, voilà qu’il aide quand c’est nécessaire. C’était le cas en Allemagne. C’est comme une suite logique que ça le soit aussi ici mais rien de plus que quelques égratignures, de quelques saignements de nez pour des coups un peu plus violents parfois mais rien de bien dramatique, pas de bagarres bien souvent comme il en est ailleurs, où la violence est plus poussée. Il sait pas pour les sous-sols du Black Cat ou n’a jamais cherché à le savoir. C’est plutôt la deuxième s’il devait être franc, mais c’est très bien comme ça pour le moment il aime bien d’être l’esprit tranquille à ne pas errer dans les dérives de ce que ces combats pourraient donner s’ils étaient plus poussés, dans un cran au-dessus de cette violence qu’il exècre. C’est pour ça qu’il voulait devenir médecin comme son père quand il était plus jeune, qu’il n’a pas pu mais qu’il aide encore à sa façon quand il peut, quand on le laisse aussi.

Il est alors pas trop surpris quand on l’interpelle mais surpris à la fois parce que c’est calme ce soir au Black Cat. Il est assez curieux mais méfiant aussi de voir dans quoi on le traine parce que bien sur il peut pas rester les bras ballants sans aider quand quelqu’un semble avoir besoin d’aide. Il hésite aussi parce que c’est dans son caractère quand on lui fait signe de le suivre en bas, combats d’un autre genre dont il ignorait plutôt l’existence alors ça surprend bien sur, l’est pas trop sur de savoir pourquoi il est là. C’est plutôt commun d’avoir déjà quelqu’un pour soigner dans ces moments là quand le combat va trop loin, pas vrai. Il aime pas l’idée que ça ne soit pas le cas, qu’il y ait jamais vraiment eu quelqu’un pour aider, voir si tout allait bien, si certains coups ne donnaient pas des commotions ou d’autres blessures plus importantes. Il sait pas s’il pourra aider. Il peut soigner bien sur mais au-delà d’un certain stade, c’est pas pour lui. Il désignera l’hôpital au risque qu’on lui rigole au nez, il s’en fou. Il a pas cherché à être ici. Il croise les bras mais hoche la tête. Il connait les gestes même si ça fait depuis l’Allemagne qu’il a pas soigné autre chose que des blessures légères. Il va pas questionner sur l’endroit. Il existe, c’est peut-être mieux d’avoir ce lieu pour les combats que de la violence dans la rue mais soit, c’est pas cadré, ça semble pas l’être. « J’suis pas médecin. J'suis pas callé en médecine. J'ai juste, appris deux trois trucs. » Qui peuvent être utiles comme ce soir mais à d’autres moments ses connaissances seront limitées. « Y’a personne pour hum ? » Ce genre de situation, d’ordinaire ou pas. Ils savent dans quoi ils s’engagent dans ce genre de combats. Il hausse les épaules. Il devait pas s’en soucier de ceux-là qui perdent un peu trop durement des combats qu’ils aient initiés ou non, de ces combats qu'il n'initiera jamais : c'est une chose qu'il sait.

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Anton était d’un calme olympien ou y paraissait tout du moins. Bane avait penché la tête, assez surpris et encore plus de voir ce gamin le juger. Ils avaient quoi tous ses jeunes à croire qu’ils pouvaient espérer toucher la moral de ce vieux chien des rues ?

Dans un silence relatif, mais B.B. n’avait pas dis un mot pendant un moment, son regard toujours aussi dur et froid et il jetait un oeil derrière. Comment se portait le blesser, quoi faire ?

« Bah, je voulais te donner ton moment à toi ! De pouvoir enfin briller qu’un simple petit pansement au bout d’un doigt. T’voulais pas être médecin ? » avait-il râler avec sarcasme — il n’avait pas envie de lui répondre. Il y avait quelqu’un parfois pour les soins mais ce n’était pas tout le temps… On faisait au mieux et il fallait que ça tourne pour brasser un peu d’argent et rendre services à ces personnes dont seule la violence les expiait.

« Bon bah casse toi… J’vais m’en charger. Ça risque de repartir dans l’autre sens. Tu m’déçois, va falloir qu’on parle tous les deux ! » le menaçait-il presque sur la fin, ne voulant pas s’étaler sur sa grande déception — car en vrai il s’en battait les c… — mais pour qu’il se taise sur les activités secrètes du bar. Enfin s’assurer qu’il se taise.
Je lui pèterais un genoux après l’autre, articulations par articulation

« Attends moi là-haut j’arrive. » grognait-il avant de se retourner pour aller voir le blessé quand en même pas quelques secondes, quelqu’un était venu l’emmerder.
Le sang de Bane était déjà tellement chaud rien que par l’ambiance du sous-sol et ce gars l’avait déjà emmerdé quelques heures plus tôt avec sa vieille tête et sa sale haleine qui sentait l'ail. Et il avait emmerdé à fond le bookmaker… Un soucis de pari mais il n’était juste pas content d’avoir perdu autant d’argent — ainsi le voyait l’équipe du Black Cat.

Les insultes suaient la rage et l’alcool. Bane lui était rentré dedans commençant à le bousculer — Ô qu’il avait envie de lui en coller une là.
Et mouvement dans la foule, la bousculade de trop, les gens alerté par cette énergie sauvage qui s’animait. Bane avait bondit pour mettre un coup de tête au gars, poussant Anton à côté de lui qui tentait de le raisonner — il l'emmerdait surtout, B.B. avait besoin d'espace !
C’était trop tard, l’autre lycan avait fini sur les fesses.

« Va t’faire foutre ! » avait-il aboyé une nouvelle fois, crachant au sol proche du client.
« T’as un problème, on règle ça en bas et j’me ferais un plaisir de parier contre toi et ta petite gueule de fragile là ! » renchérit-il.
Le lycan bien plus alcoolisé que le patron— pas facile à faire en général — avait sorti ses griffes et Bane lui répondit d’un majeur insultant.

Le perturbateur avait bondit à son tour, griffes dehors et se jetait sur Bane pour le projeter dans l’arène… Sauf qu’il ne fut pas la seul à y tomber. Un check à un ami sorcier et l'homme sautait dans l’arène, les veines prêtes à éclater, rouge pivoine, le loup-garou pas content soufflait comme un buffle. Sa force avait été décuplé. C’est ça de se faire un peu trop d’ennemis, y’a pas grand monde pour l’aider mais plus pour l’achever.

Bane se relevait lentement, soufflant et essayant de constater si tous ses membres étaient au bon endroit.

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C’est l’ambiance différente du dessus. Il préfère être franc et si c’est mal pris, il voit pas en quoi c’est de sa faute. Il a été désigné pour descendre, il pourrait très bien remonter sauf qu’il peut pas vraiment passer à côté si quelqu’un à besoin d’aide. Il l’emmerde, Bane. Il roule des yeux quand il l’attaque. « J’aime ta façon de demander de l’aide. » C’est de l’ironie la aussi. C’est pas lui qui est venu le chercher.

Il était assez étonné de le voir toujours vivant Bane tellement il est … lui-même les quelques fois où il l’a croisé en-haut. C’est plus la face cachée du Black Cat qu’il gère alors mais il n’est pas si souvent la non plus. Ca allait être plus douloureux que nécessaire pour le blessé vu comment s’y prenait le gérant en allant chercher ceux présents pour tout et n’importe quoi. Il faisait bien de ne pas s’intéresser à ce qu’il se passait en-dessous du Black Cat. Il les laissait gérer leur problème qui n’était pas le sien alors que le blessé était encore au sol et avait du mal à quitter le ring. Tout était rapide, comme ses gestes pour remettre la mâchoire en place. C’était douloureux ouais, mais il avait pris le risque de s’en prendre une et plusieurs en venant ici, la douleur n’était que la conséquence. Il connaissait pas la conséquence de ses gestes. L’individu allait avoir besoin d’un peu de temps pour reprendre ses esprits, d’un paquet de doliprane assurément là aussi.

Et comme souvent quand c’est dans l’urgence, il fait pas attention à ce qu’il se passe à côté. Il sait qu’il doit chercher le combat Bane mais ne pensait pas qu’ils avaient atterri pas si loin de lui dans ce ring qu’il apprendra à connaitre un jour qui sait tout en sachant qu’il n’ira jamais de ce côté de la limite qu’il se donne en contrôlant le loup tant qu’il peut dans ces moments intenses comme ici. « J’vais rester un peu, je crois. » L’adrénaline joue surtout pour les deux présents sur le ring. A force de chercher le combat il en est que Bane ne pourra pas éviter mais l’est plutôt dans l’idée qu’il ne cherche justement pas à l’éviter tant qu’il les provoque. Cette façon qu’ils sont d’être si différents, de laisser le loup s’imposer alors qu’il tente par tout moyen de le garder bien tant qu’il peut à l’intérieur. « Fichus loups-garous. » Qu’il murmure en roulant des yeux en se demandant encore comment l’un comme l’autre est devant lui et non pas derrière les barreaux le plus souvent pour trouble de l’ordre public vu comment ils agissent aujourd’hui même si l’endroit est plutôt particulier, prompt à provoquer des situations telles que celle-là, il s’en doute.

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