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tempête sur jericho. du 2 au 4 avril, une tempête a fait rage sur la ville. Cet événement météorologique n'a pas été expliqué par les scientifiques. De nombreux bâtiments ont été abimés, des arbres ont été couchés sur la chaussée, certains habitants ont même été blessé. Une fois de plus la ville de Jericho fait face à un mystère !
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(#) Mer 22 Fév - 12:06    wolfsbane



Le Chat Noir.

Il y avait un cabaret qui s'appelait comme ça en France, à Paris. Je le sais parce que je suis tombé sur l'affiche avec le chat noir sur fond jaune quand je faisais des recherches internet. Le Black Cat de Jericho, c'est pas vraiment un cabaret, c'est une sorte de bar fait pour les outcasts, dans la partie la plus outcastienne de la ville. Je sais pas si les outcasts ont la faculté de sentir s'ils ont devant eux quelqu'un qui n'a pas de pouvoirs, ou pas. Mais je me sens toujours un peu gêné de venir dans cette partie du quartier. Comme si... on m'espionnait. Ou qu'on savait ce que j'étais. Heureusement que j'ai l'appareil photo planqué dans ma sacoche, sinon je me ferais vraiment griller en deux secondes.

Mais c'est pas pour la partie buvette que le Black Cat m'intéresse. On dit qu'il se passe des trucs spéciaux dans les sous-sols du bar. Des trucs qui n'ont lieu qu'entre outcasts. Il m'en fallait pas plus pour vouloir voir par moi-même. Si je me fais discret, on me prendra bien pour un riverain lambda qui a juste envie de voir ce qui se passe un samedi soir dans les combles du chat noir, non ? Allez ! C'est parti ! Bonnet enfoncé sur le crâne, manteau sur les épaules, je me faufile à l'intérieur du bar. C'est déjà pas mal bondé, on est le weekend donc tout le monde vient boire, et même sans voir je sais déjà qu'une majorité de la clientèle n'a rien de normie. Je sais pas, ça se sent, d'instinct. À leur manière d'être. Pas que les outcasts bougent différemment de nous. Mais ils dégagent quelque chose de pas commun. Je croise quelques regards qui ont l'air suspicieux mais je me contente d'un sourire discret pour tenter d'endiguer les vraies raisons de ma présence. Coucou ! Je suis quelqu'un de gentil, vous inquiétez pas !

C'est la porte au fond. Je vois qu'il y a des gros bras qui y descendent... Va falloir que je me fasse à mort discret. Hop, je me glisse dans l'entrebâillement de la porte, descendant les marches aux côtés d'un type un peu moins baraque (on dirait qu'il m'a pas encore remarqué), histoire de donner l'impression aux autres qu'on est à deux. Et là, y a des drôles d'odeur qui commencent à monter. Des odeurs... comment on dit, marquées. Super marquées. Comme... de l'alcool, de la sueur, de la clope. L'odeur de l'effort et du combat. On entend des cris aussi... Je m'avance encore, me mets sur la pointe des pieds pour apercevoir comme deux personnes surélevées dans une sorte de ring. Ah ouais. Maintenant je vois d'où elle vient, l'odeur de combat.

Je frémis. Il y a deux mecs qui se battent, avec tout le public pressé autour. On voit des poings qui se lèvent, chargés de billets. D'acc, j'ai pigé, je suis tombé dans une fosse de combats. Je... C'est fou qu'il y ait ça à Jericho. Personne n'en parle. En même temps c'est normal mais... Ouah. Et ces types sur le ring, ils sont quoi ? Des vampires ? Des loups-garous ? Je regarde à droite et à gauche. J'hésite un peu mais j'ouvre quand même ma sacoche pour saisir l'appareil photo et cadrer vers la scène où se déroule la mêlée. C'est violent. J'ai un peu de mal à regarder mais je me concentre. Je sais pas s'il y en a un des deux qui a pris l'avantage, c'est dur à dire. Je cadre sur le colosse à droite, qui fiche un uppercut dans les entrailles de l'autre. Bon sang la violence. Je tourne lentement autour de la scène, en essayant d'éviter de me faire bousculer par la foule en délire qui s'agite. Les hurlements et la fièvre combattive me vrillent les tympans. Abasourdi, je fais un pas en arrière, sans trop prendre conscience de rentrer dans quelqu'un. C'est du jamais vu pour moi, une violence pareille encouragée par tout le monde.

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(#) Sam 4 Mar - 18:55    Re: wolfsbane

tw : violence, arme à feu, langage grossier, discrimination


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Musique où on entendait que les basses, frénétique, Bane avait le palpitant, collé au grillage pour voir le combat, hurlant sur le connard sur lequel il avait parié. Par principe, il n’aimait pas le lycan qui se battait alors il avait misé sur le vampire mais putain ces vampires aussi… J’comprends pas pourquoi ils existent. Quand c’est pour m’défoncer la tronche ils sont là quand c’est pour les autres…

« Aaaaalllez !!! Va t’faire foutre ! » avait-il aboyé en donnant un coup contre le grillage qui le séparait de la fausse où se déroulait le combat. Le vampire venait d’être mis K.O. et Bane avait perdu sa mise et le regard fier de l’autre con de chien bâtard. Il lui fit un doigt avant de levait les mains au ciel en pestant. Il préférait partir loin pour ne pas voir ça et aller se chercher un verre. Il y avait un petit comptoir qui ne servaient que des pressions mais suffisait de demander pour un cocktail, le barman appellerait à l’étage pour le commander.

Il vint lui même se servir une pinte, la tronche en biais.

« T’as encore de la thune pour payer tes conso ? » osait le barman, taquinant son patron qui avait pas perdu qu’un pari ce soir.
B.B. lui envoyait un regard noir, ça l’agaçait assez comme ça, surtout vu l’argent qu’il avait perdu ces derniers temps à rembourser ses dettes auprès de criminel.

Il pouvait bien se servir, c’était le patron non ! Même si vu ce qu’il consommait, il aurait été capable de ruiner le pub.
Il partageait alors sa colère d’avoir mal parié, du combat de merde et pas équilibré et que de toutes façon, le lycan avait triché — comme lui souvent… Mais ce n’était pas pareil ! Enfin, un débat interminable où Bane n’avait pas envie qu’on lui explique qu’il était un petit con ingrat et de mauvaise foi mais plutôt qu’on le soutienne : ouais franchement il a une vie de merde…

Et soudain cette odeur. B.B. appuyé contre le mur derrière le comptoir, à moitié assis sur une bonbonne de bière vide, s’était dressé comme un suricate. Ce parfum… Il lui dressait les poils tellement il l’inssupportait. Impossible de sentir ça ici… Non… Tellement pas. Et plus il doutait, son regard alerte et déjà la rage commençait à bouillir en lui.

Et putain ! Connard ! Sa teuh-té là !

« Il… est… SERIEUX ? J’vais te brûler toi et toute ta famille ! » avait-il grogné, alertant le barman qui s’inquiétait et encore plus en ayant vu Bane descendre sa pinte cul-sec, claquant le fond sur le comptoir avant de filer. Le barman sursautait et s’activait en le voyant sortir de son dos le flingue coincé dans le pantalon.

B.B. donnait des coudes pour s’approcher du jeune normie, silencieusement même si l’envie de lui coller la gueule contre le grillage à gros coup de pompe le démangeait. Johannes. Il ne pouvait pas le voir. Ce gamin lui sortait par les yeux et encore plus par son côté fouineur. Bane avait eu du mal à croire à cette tolérance à Jericho et il commençait à s’y habituer… Il n’a rien contre les normies non-plus malgré leur traitement ailleurs qu’ici mais s’ils venaient foutre la merde… Peut-être qu’il était plus sensible avec eux.

Sans même réfléchir car il était loin d’être quelqu’un dans la reflexion, plus dans l’action. Un état second, sans même savoir comment il était arrivé là. Si naturel, si aliéné par la rage, personne ne l’avait remarqué encore, le canon de son 9mm collé derrière le crâne du jeune homme.

« Le spectacle te ravi maggle ? T’as pas l’impression de pas être à ta place… ? Je t’ai déjà dis pourtant, tu l’as nulle part dans cette ville mais alors encore moins ici… » lui avait-il soufflé, appuyant un peu plus le canon pour lui coller la gueule contre le grillage. Les gens autour commençait à reculer un peu mais le reste de la foule était concentré sur le combat.

Johannes avait tenté le diable, ici c’était le territoire de Bane, dit B.B. Dommage pour lui, Fletcher était plus raisonné et diplomate mais depuis deux ans, il ne restait que le teigneux à la tarte facile.
Mais au sous-sol ça toujours été ma place.
Ce n’était pas la première fois qu’il s’en prenait à lui. Pour l’instant, il s’était tenu un minimum, n’allant que jusqu’à l’intimider en l’insultant ou tout autre réflexion pour le faire partir d’ici. Il a saccagé son vélo aussi et s’il continuait à rester là, il lui ferait peur en s’occupant de son appart ou… encore lui fracasser la gueule. Ça lui brulait les doigts… Rien que d’appuyer sur la gâchette…

Le barman était alors arrivé pour lui arracher le flingue des mains.

« B.B. non ! Arrête tes conneries ! Tiens… » et il l’avait échangé par une batte de baseball. Bane grimaçait au début et lui sourit. Un sourire carnassier et l’oeil brillant.
« C’est vrai, tu penses à tout, j’adore entendre le bruit des os qui craquent… »
Bon les employés ne toléraient pas à ce point la violence du jeune patron et il espérait que Bane ne s’en servirait pas, juste pour faire un peu peur au normie qui n’aurait pas du descendre ici. Si je trouve le connard de la sécu qui n’était pas à sa place… Il va m’entendre.
Le serveur ne restait pas loin au cas où ça déborderait.

« Si j’suis tolérant, c’est juste parce que la ville le veux… Et encore ça ne compte que pour la partie pub… » ce n’était que des paroles car en vrai, il s’en moquait des normies pour vu qu’ils le laissaient tranquille et pareil avec les créatures. De la haine pour de la haine.

Il lui arrachait son appareil des mains, à moitié caché dans son sac. Il le tirait avec une telle force et bestialité avant de le jeter par-dessus le grillage.

« Tu l’veux va le chercher… Mais une fois en bas, il n’y a plus de règles. Tu mets qu’un orteil en bas, j’y serai. » lui dit-il avant de venir lui tapoter la joue avec la batte sans douceur.

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(#) Mar 7 Mar - 12:15    Re: wolfsbane



Héhéhé... Super ce point de vue... Ça fera un malheur sur mon blog...! Non pas que j'aime ni approuve la violence, quelle qu'elle soit... Mais je suis toujours content de moi quand j'arrive à récupérer des clichés comme ceux-là. C'est... unique ! Jamais vu ! Des outcasts qui se battent sur une scène ! En fait, je trouve ça franchement terrifiant. Mais je me dis aussi que c'est un moyen pour eux de ne pas répandre de violence ailleurs. De se défouler. Comme les humains, qui se perdent dans d'autres choses contestables. Ça aussi, je pourrais l'ajouter à mon article. Je réfléchis à comment mettre ça en forme. Une photo, et une explication... Non... Il faut que je trouve un outcast qui serait prêt à témoigner.

Tiens ? La foule a l'air de s'éparpiller, tout à coup. Sur l'instant, j'y fais pas vraiment attention, en fait, j'ai l'œil qui a fusionné avec l'objectif, tellement ce qui se passe est captivant. Les deux colosses chahutent contre les grillages, c'est sauvage, brutal, ça a presque quelque chose de... De... Argh... Non, Jojo... Ne pense pas à ça. Il faut que tu... Hein ? Qu'est-ce que c'est ce poids derrière ma tête ?

« Le spectacle te ravi maggle ? T’as pas l’impression de pas être à ta place… ? Je t’ai déjà dis pourtant, tu l’as nulle part dans cette ville mais alors encore moins ici… »

C'est une forme circulaire. Petite. Je ne crois pas que ce soit un doigt, ça a l'air assez rigide. Je ne sens pas bien avec mon bonnet, mais je sais qu'il faut que je m'arrête tout de suite. Immobile, je suis. À écouter le silence se faire dans toute l'assemblée. Il n'y a plus que la voix derrière moi qui gronde. La voix, je la connais. Et parce que je la connais, je déglutis, presque bruyamment, l'œil qui se retire enfin de l'objectif de la caméra.

Bane.

- ... Attends...

Je ne crois pas qu'il m'ait entendu. Tout de suite après il y a une autre voix qui vient, qui dit d'arrêter, et pendant une seconde j'ai un soupir soulagé. Grave erreur. Le bruit des os qui craquent. Et là, je me tape un effet vertigo des enfers. La tête qui tourne vers l'arrière, je le vois, je le vois lui et son sourire d'assassin qui dit "Je vais t'agresser". Vous voyez les petites souris qui sont prises de terreur parce qu'elles ont vu le chat arriver ? C'est comme ça que je me sens. Une petite souris. Les oreilles couchées en arrière, la truffe refroidie de trouille.

- Non attends !

Plus fort. Cette fois il va bien m'entendre ?

- J'ai juste... J'ai pris une photo, c'est tout. Et t'es pas dessus.

Peut-être que la précision va me permettre de me sauver la vie. Bane, je l'ai déjà vu. J'irais pas jusqu'à dire que je le connais. Pour connaître quelqu'un, il faudrait qu'il y ait eu un dialogue au préalable. Je ne sais pas si avec Bane Barks, le dialogue est possible. J'ai envie d'y croire. Il est difficile... d'accès. En fait, il a l'air tout le temps en colère. Je me suis demandé si c'était envers moi particulièrement, mais ça a l'air d'être envers tout le monde. Donc, je me dis que j'ai peut-être une chance, non ?

- L-les normies ont le droit de venir.

Je me sens pas très bien à rappeler les règles de conduite au propriétaire des lieux. Parce que je sais que c'est lui qui tient la maison, et je pense qu'il n'aurait qu'à claquer des doigts pour signer pour arrêt de mort. Seulement bon. À part... montrer patte blanche, ou essayer de dialoguer (le dialogue ! Ah !), je ne vois pas trop quoi faire. Je ne sais pas me battre, moi. Je n'ai pas de gène de loup-garou surpuissant, ni de don de télépathe, ou la capacité de me changer en lion. Je suis juste un petit gars qui aime prendre des photos. Et je ne crois pas qu'un album de famille intéresse Bane. Qu'est-ce qu'on fait, Jojo ??

- NON !

Mon appareil ! Il m'a pris mon appareil !

- Non s'il te plaît, c'est trop important !

C'est toute ma vie dans une pellicule. Et je n'ai pas eu le temps de sauvegarder les photos sur ma clé USB et mes trois disques durs. Je vois le boitier s'envoler au-dessus du grillage... J'ai pas le choix. Il faut que j'y aille. Je peux pas voir mon travail partir en poussière. J'ignore la menace de la batte de baseball. J'ignore tous ceux qui se moquent de moi. Qui essayent de me faire des croche-pieds. Je pousse les gens, me fraye un chemin jusqu'à la porte. Oui oui, j'y vais. Je dois y aller. Ma vie est en jeu.

J'entends le bruit sourd de mon appareil qui s'écrase au sol. C'est douloureux, vous savez. Plus douloureux que si Bane avait enfoncé la main dans ma poitrine pour m'arracher le cœur. Non, non... Mon Sony NEX 7, il m'a coûté une fortune.

Je glisse dans l'espèce de fosse. On dirait que c'est fait pour qu'on ne puisse plus en sortir, c'est sadique. Comme dans les colisées avec les gladiateurs. J'accours vers mon précieux, le ramasse, l'époussette, lui murmure des paroles douces. Je vois bien l'angle cabossé... Et... Et la lentille mon dieu. Non... Non non non...

- Non... Pitié... Tout mais pas ça... Pourquoi...?

Ils se marrent comme des hyènes. Qu'ils fassent, je m'en moque aussi. J'allume mon appareil. Du moins, j'essaye. Vue la chute, je sais que je ne devrais pas m'attendre à un miracle. Mais quand même. J'amène le boitier jusqu'à mon oreille, pour écouter ce qui se passe à l'intérieur. Si j'entends des pièces bouger. Tellement que la grille d'entrée, elle, je ne l'entends pas du tout se refermer à clé.

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(#) Mar 7 Mar - 18:38    Re: wolfsbane

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Insupportable ! Lui et son sale appareil photo ! Et pourtant Bane était fort pour l’être aussi, insupportable… Ce n’était pas le même niveau, et merde celui là Bane avait envie de lui exploser la tronche… Vraiment. Mais vraiment, vraiment, vraiment. Il aurait pu jouer au même jeu et être aussi emmerdant que lui mais à croire qu’il n’avait plus l’âge — et encore il le harcelait un peu moralement pour le faire fuir et le plaisir d’intimider et saccager des choses, mais vite fait… A l’époque, il se serait acharné. Puis rien que de se dire qu’il ne pouvait plus cogner les gens comme ça, surtout pas les normies ici et techniquement Johannes n’avait rien fait.

« J’attends quoi !!!? Que tu finisse de bombarder tout le sous sol avec ton appreil ?!! » avait-il grondé.

« Non pas ici !!! » enchainait-il quand à la présence des normies autorisée. Cela ne comptait que pour la partie pub, ici c’était un club secret, leur jardin secret à ces créatures. Les normies les ont chassé ou fuis, et parce qu’ils les tolèrent ici ils auraient le droit de venir partout. Ils n’avaient pas le droit ! Ils devaient leur laisser un espace rien qu’à eux, ayant voulu les chasser de leur monde à eux, de la terre entière car ils pensent que tout leur appartient ?
MERDE !
« Pourquoi tu viens tout profaner de ta connerie hein ! » se fit-il si froid, la voix sifflant, retenant sa rage et on l’entendait presque feuler derrière sa mâchoire serrée. Un autre, il aurait mieux géré mais lui… Déjà dans les rues de Jericho il avait envie de le briser mais là il était sur son territoire. Il n’aurait pas du venir ici, la Bête avait dit tout sauf l’aile Ouest.

Plus simple, il avait pris l’appareil pour le jeter dans l’arène, espérant que l’autre avec son corps de lâche finirait par partir en pleurant. Pas question qu’il récupère cet appareil… Et après s’il y allait, il le jugerait autrement, se dirait qu’il l’avait peut-être sous-estimé.
Et j’lui fais bouffer son appareil.
Et pas démonté, le normie cherchait l’entrée du ring.
Sous-estimé ou qu’il est complètement con et inconscient… Je sais pas. Il est sérieux là, il y va ? Encore un de ces jeunes trop bien informé qui sait que je risque ma peau en faisant ça… Après si je le tue et partage sa dépouille avec d’autre lycan et vampire, y’aura plus de trace… Juste les témoins qui font chier.

Il eut un regard sur l’assemblée, suivant la progression difficile du normie dans la foule d’outcast qui s’amusaient de l’humiliation. Dans le tas, il y en avait quelques plus clément qui ont tenté de l’arrêter et lui dire de partir mais ils ont été noyé dans la masse avant même d’atteindre Johannes et leur parole étouffées aussi par les ricanements moqueurs qui ponctuaient la traversé de l’humain.

Bane vint frapper le grillage avec rage, voulant juste que ce crétin s’en aille mais non… Cela aurait du être sans grand étonnement que ce gars ne ferait pas ce qu’il espérait mais de là à sauter direct dans la gueule du loup.

« Putain, grognait-il, ferme les portes ! » ajoutait-il au barman.
« Tu fais quoi ? T’es pas sérieux ? » cherchait à le résonner son employé.
Bane allait et venait sur un pied, ne sachant ou aller ni quoi faire, partagé. Il savait qu’il n’avait pas le droit de toucher à ses normies, sauf si on l’agressait et encore… Il savait au fond que ce serait celui sans pouvoir qui aurait l’avantage. Mais ici, c’était pire. L’autel d’un sacrifice humain s’il le tuait ou même le blessait.
« J’sais ! Mais… Je fais quoi là ? J’lui dis rentre chez toi connard ? Je ne suis pas crédible ! J’vais juste lui faire peur ! »
« T’es sûr que t’en es capable ? »
« Oh ça va, une ou deux tartes ne lui fera pas de mal. »
« Faut voir tes tartes aussi… J’vais chercher le fusil à fléchette. » soupirait le serveur avant de céder.

Bane fit un doigt au barman qui s’éloignait en l’entendant prévoir les tranquillisant si B.B. déconnait.

Le bruit de métal froid des portes plus bas n’échappait pas à l’ouïe fine de Bane alors que Johannes se morfondait sur son pauvre appareil sans savoir ce qui se préparait. Une telle innocence et bêtise lui hérissait le poil.
Tout pour plaire ! Quel couillon… Quand t’es pas un requin — ou un loup — tu longes les murs et tu t’fais discret.

Il ne prit même pas le temps de descendre. Sacré détente, il finit de grimper le long du grillage et atterrit lourdement au milieu de l’arène, se redressant à peine, son dos courbé de muscles nerveux et son regard de prédateur. Est-ce que le journaliste en herbe allait finir par comprendre dans quelle merde il s’était mis.

« Une fois dans l’arène, y’a plus de règles… » lui rappelait-il ironiquement la règle.

Il lui jetait sa batte. Un peu dans la tronche dans l’espoir gratuit que ça lui fasse mal mais l’idée était de la lui donner. Un signe de tête froid et dédaigneux de la prendre.

« Je suis gentil, je te laisse ça. Me rate pas car moi c’est sûr que ça va pas arriver. Attaque, sinon t’es mort. Personne témoignera ici… Ce qui se passe ici, reste ici, pour tout le monde. On ne parle pas du fightclub. »

Il lui tournait autour, se tournant vers le public pour le chauffer un peu.

« Vous voulez du sang ???! » et des hurlements d’excitation rageuse en réponse.

Il cherchait seulement à l’intimider et lui faire peur vu qu’il allait devoir retenir ses coups… Dans le sens, les retenir pas en force mais tout court. Ce serait dommage de le coucher en deux secondes, pas la peine de descendre ici pour ça et qu’il risquait d’avoir des problèmes. Fletcher n’était plus là pour le couvrir, temporiser un peu avec le Maire et les shérifs… Arthur peut-être ? Aucune idée de jusqu’où allait sa loyauté… Leur loyauté allait à Fletcher mais l’un envers l’autre… C’était surtout l’ancien patron qui avait mis un peu de ciment entre ces deux loups là.

Petits coups de pression en s’avançant vers lui, des mouvements agressifs et reculant la seconde d’après. Il jouait avec lui, faire monter la tension… C’était dangereux car il montait sa propre tension et si Johannes le frappait y’avait des risques que B.B. s’emballe.
On scandait à Bane de lui défoncer la gueule et même certain soutenait le petit jeune à se lancer, B.B. ne méritait que ça, qu’il en avait vu d’autre et avait la tête dure.

« T’attends quoi tapette ? » finit-il par lui gueuler, fermant les poings et se concentrant pour ne pas sortir ses griffes et pourtant ça lui picotait au bout des doigts.
Tu fais juste le spectacle ! Ne le tue pas… neletuepasneletuepasneletuespas…

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(#) Mar 7 Mar - 19:10    Re: wolfsbane



C'est cruel. Sordide. Mais on retrouve la même chose chez les humains. Nous, les normies... Nous aussi on aime bien se battre pour le plaisir, parce que ça nous exalte, ça nous donne l'impression d'être vivants. Qu'il se passe quelque chose. La foule a un pouvoir vitalisant. Jeté derrière la cage, comme une bête. Je suis encore avec mon appareil quand je réalise ce qui est en train de se produire.

Il y a Bane. Il vient. Il a grimpé au-dessus du grillage et il est descendu dans la fosse. C'est idiot, mais pendant deux secondes, je crois qu'il vient me chercher. Sauf que toute joie est anéantie quand la batte avec laquelle il me menaçait tout à l'heure roule jusqu'à mes pieds. Je l'entends, le métal contre le sol. Et lui qui me dit d'attaquer. Abasourdi, je reste muet. Il s'est retourné pour enflammer la foule, qui hurle comme tout à l'heure, quand moi je prenais mes photos. Sur l'instant, je ne sais pas ce qui m'impressionne le plus. Cette pression soudaine et immense qui m'écrase la poitrine, les épaules... Ou bien le fait de savoir que, peu importe qui se trouve derrière le grillage ; la vue du sang les attire.

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter dans mon article ? Qu'ils ne sont pas si différents de nous, finalement. Comme les humains, ils aiment la confrontation, le combat. Avec des règles qui sont les leurs. Ils se battent pour l'argent, pour le plaisir, ou parce qu'ils ont besoin d'un endroit où purger leurs instincts. Bane, c'est un loup-garou, tout le monde le sait. Et Bane, s'il m'atteint avec ses jointures, il va me briser les os. Il va vraiment me les briser. Je sais que je ne suis pas très malin, je suis même un peu idiot et je fais plein de bêtises. Mais je suis suffisamment conscient pour savoir que je peux mourir dans la minute. Est-ce qu'il compte se battre sérieusement ? Il n'aurait aucun effort à fournir. Il me touche, je suis déjà mort.

- Tu...

Tu te trompes.

- Je vais pas me battre, je peux pas... Je veux pas.

Je me relève debout, l'appareil photo dans la main, sangle pendue dans le vide. Je regarde vers Bane. Je le regarde droit dans les yeux. Il est terrifiant. Sa carrure, sa voix qui me fait mal aux oreilles. Les cris derrière lui, comme une pluie d'éclairs qui tombe dans cette fosse. Et puis... le frisson qui me traverse, remonte le long de mon échine, à l'idée même qu'un gars comme moi puisse frapper quelqu'un. Je ferai jamais ça.

- Vas-y frappe.

C'est ça qu'il veut.

- Frappe, aussi fort que tu peux. Frappe.

Si ça peut le soulager. Les gens comme moi, je sais très bien qu'il les déteste. Donc qu'est-ce que je peux faire d'autre, à part le laisser agir, le laisser être le roi ? Il va me fracasser, m'éclater, montrer ma dépouille à tous les autres, j'en suis certain. Je l'ai mis en colère. Il va venir vers moi. Il va venir et il va frapper.

Je te regarde, Bane. Tu sais, ta foule, ta horde, elle me fout une de ces trouilles... Je suis à deux doigts de me faire dessus. De fondre en larmes. J'ai les doigts qui tremblent. J'ai peur. J'ai très chaud, aussi, dans le dos. Et j'ai un peu mal. Un peu mal à la poitrine. Tu sais, comme quand on arrive pas à atteindre l'autre là où on voudrait. C'est vrai que toi et moi, on a rien à voir. Tu me détestes et t'as raison. Mais moi, j'ai quand même envie d'y croire. Je la ramasserai pas, ta batte. J'ai pas l'intention de me battre. Toi, je sais qu'on peut pas t'arrêter dans ta frénésie. Je le sais parce que je t'ai vu faire. Moi ? Je vais pas bouger. J'ai nulle part où aller de toute façon, c'est fermé là-haut, et puis, ils veulent tous voir ce qui va se passer. Alors on va pas les décevoir. Oui, je te souris.

- Allez Bane, viens.

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(#) Mar 7 Mar - 21:47    Re: wolfsbane

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Il pensait qu’il ne s’était pas démonté mais c’était juste assez de courage pour réccupérer son putain d’appareil photo… Bane était un peu déçu en voyant l’autre jeune homme dénigré la batte par terre mais cet air impresionné et sentir cette peur lui parcourir l’échine en voyant la foule en délire, comprenant sa place… Celle où il n’aurait pas du être, c’était bien ce qu’il lui avait dit. Pourquoi est-ce qu’ils fallaient toujours que des gens viennent faire chier et aient besoin de tout savoir. C’était un sanctuaire un peu ici ou les créatures pouvaient être elle même. Il n’avait pas envie de voir des gars comme Johannes débarquer ici pour le tourisme, ni même dans la ville tout court. Lui qui n’aimait pas s’ancrer, toujours prêt à partir, ne cessant de balancer comme Loup qu’il allait se casser d’ici… ça faisait six ans déjà et… il protégeait son ter-ter… Sa ville.
Vraiment, il devenait trop vieux.

Bane commençait à le chauffer et lui laissait même commencer, l’invitant à le frapper mais le tout petit et gentil normie il veut pas faire du mal !

Il était arrivé tellement vite qu’on aurait cru qu’il n’avait fait qu’un bond avant de se retrouver nez à nez avec Johannes. Son crique commençait à l’agacer ! Il n’aura même pas de quoi faire rire un peu le public en humiliant ce pauvre humain.

«  Baaah non t’es pas comme ça toi ! bouhou !!! C’est le rôle des monstres ça bien sûr ! Et c’en est pas un ! Pourtant, si tu savais, tu me fais vomir tellement t’es une merde ! Et t’inquiète pas que rien que pour ça je vais te frapper ! »
Il se penchait alors pour chuchoter à son oreille.

« Je vais te détruire… Tu comprends ça. Tant que tu resteras à Jericho, je te pourrirais la vie. T’as déclarer la guerre pour venir ici. »

Il sortit ses griffes juste devant son visage et sans le quitter des yeux, c’est un coup en plein ventre qu’il lui donnait. Il avait ranger les griffes quand même, mais il savait où taper. Un bon poing en pierre et lourd dans le foie. Il lui reprit alors son appareil des mains lorsqu’il se tordit en deux. D’un main il lui choppait la mâchoire avec force et rapidité et de l’autre il fit sauter l’objectif rien qu’en serrant le poing, histoire qu’il se fasse une idée de sa force. Il lui suffirait d’un rien pour lui briser la mandibule.

Il finit le lâcher et jeta ce qui restait de l’appareil au sol et vint le réduire en poussière avec la batte avec une telle rage, récupérant la carte mémoire dans les débris. Il la fit craquer sous les dents avant de tout lui cracher au visage.

« CASSE TOI D’ICI ! » — avant qu’il ne change d’avis — avait-il rugis en s’éloignant de lui sous une hué des gens présents, attendant ce fameux sang ! Il sortit les deux majeurs levés. Aucun intérêt à frapper déjà au sol et… Putain de normie ! Putain de ville ! Putain d’outcast, tous des vendus !

Bane sortit en se massant les tempes. Il ne préférait pas se retourner, cette altercation l’avait gavé et son loup lui grognait de le finir.

« Personne le regretta… » avait-il murmuré à lui même.

acidbrain — titlequote.none —  @Johannes Holst


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(#) Mar 7 Mar - 23:40    Re: wolfsbane



Il vient. Comme convenu. Bane tient sa promesse. Est-ce que je suis mort de trouille ? Oui. Je tremble toujours. J'ai envie de m'échapper mais je ne le fais pas. Je lève les yeux et je vois le monde qui se presse contre les grillages. Eux aussi, je crois qu'ils ont envie de me démonter quelque chose. Finalement, heureusement qu'il n'y a que Bane. Le monde entier, ça, je ne saurais pas le supporter.

Les griffes luisent devant moi mais je ne recule pas. En fait, je crois que je suis trop tétanisé pour faire quoi que ce soit. Le regarder, ça a déjà un pouvoir paralysant. Ils ont ça aussi, les loups-garous ? Ah... C'est vraiment dommage que je ne puisse pas interviewer Bane. Lui poser des questions. Sur comment il vit sa situation. Si ça lui plaît vraiment de défoncer des têtes. Est-ce qu'il fait autre chose, à part ça. Est-ce qu'il a fait des études, comme Anton. Est-ce qu'il a déjà été amoureux, comme Tony. Est-ce qu'il aime la nature, comme le garde-chasse de l'autre fois. Est-ce qu'il a une meute, comme les vrais loups. Ou bien sa meute, est-ce que ce serait ces gens derrière les grilles ?

Sa respiration s'écrase près de mon cou. De mon oreille, en fait. Il me parle. Il me parle à moi ? Ou il parle à quelqu'un d'autre. Bane, est-ce qu'il m'a déjà parlé une fois pour de vrai ? Je suis même pas sûr qu'il sache comment je m'appelle. Je lui ai déclaré la guerre, il dit. C'est... Ça me blesse.

- C'est pas vrai.

J'aurais déclaré la guerre si j'avais ramassé sa fichue batte. Mais j'ai pas le temps d'y réfléchir plus longtemps. Ça y est, il l'a envoyé, son uppercut. Droit dans les boyaux. Et je les sens bien, les viscères qui s'écartent pour laisser entrer les jointures pointues de Bane. Là, je me fais propulser presque trois mètres plus loin, je sais même pas si j'ai crié. Et si c'est arrivé, ça ne s'est pas entendu, vu comment tous les hurlements se sont élevés en haut. Mais moi ce que je sais, c'est que ça fait mal. C'est que... c'est comme si ça m'avait brisé quelque chose. Je suis pas sûr. J'arrive pas bien à sentir. J'étais pas trop intéressé en cours de science et biologie.

Je roule. Un peu. Dans le sable. La terre retournée par les combats d'avant. Je me demande combiens de gens ont perdu du sang ici. Combien de gens se sont fêlés des côtes, ont laissé des dents. J'arrive à voir que mon appareil m'a échappé des mains, et moi je suis là, roulé en boule, à me tenir les entrailles, pour pas qu'autre chose se détruise aussi. J'ai sûrement craché un peu d'eau, un peu de surprise, sous l'impulsion. Pas du sang, j'espère. Sinon ça veut vraiment dire que je me suis cassé quelque chose. Je m'enroule un peu plus. Là, tout recroquevillé sur moi-même. Pendant que Bane continue le show sans moi. J'entends le fracas de mon matos qui se brise. Je vois les éclats rebondir sur le sol, rouler jusqu'à moi. La carte qu'il perce entre ses deux canines. Son crachat, troisièmes doigts levés, sa hargne et les muscles de son dos après qu'il se soit retourné. Je le regarde partir, Bane. Je sais pas s'il sait que comme ça, je vais pas pouvoir me casser. En fait, je peux plus bouger. Je sens plus ce qui se passe autour de mon abdomen, à part que ça brûle. Ça brûle vraiment fort. Peut-être que des gens vont venir me chercher. Me ramener là-haut. De l'autre côté du grillage. Que je sois une bête ou un normie, la douleur elle est pareille. En fait, de ce côté-là aussi, on est semblables.

Tiens, faudra que je le rajoute à mon article...

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