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tempête sur jericho. du 2 au 4 avril, une tempête a fait rage sur la ville. Cet événement météorologique n'a pas été expliqué par les scientifiques. De nombreux bâtiments ont été abimés, des arbres ont été couchés sur la chaussée, certains habitants ont même été blessé. Une fois de plus la ville de Jericho fait face à un mystère !
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la gueule sur le bitume (loup&bb)

membre - Jericho outcast
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Bane Barks
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(#) Dim 26 Fév - 20:32    la gueule sur le bitume (loup&bb)

tw : drogue, violence, alcool, sang, pari, langage grossier,


Dystopia — Yuston XIII

Pourquoi être allé dans l’arène ? Il y avait forcément quelqu’un qui se posait la question à propos du patron, Bane parfois même…
Il était descendu dans la fosse, la tronche légèrement tuméfiée — pas le temps d’attendre avant de s’en prendre encore plein la gueule.
Pas assez tuméfiée lorsqu’il était passé voir les connards qui lui avaient refait le portrait — il leur devait beaucoup mais vraiment beaucoup d’argent et le sale gosse tardait… ça datait d’à peine quelques jours, ils se disaient qu’ils n’avaient pas frappé assez fort, enfin… Il était passé fouler le macadam de la grande ville pour leur apporter une partie des échéances en retard. Ils l’avaient menacé de retourner le pub et il n’allait pas s’en sortir si c'était ça, préférant de loin les baffes dans la gueule… Et il devait cet argent parce que justement, c’était pour avoir tenté de maintenir le bar après la mort de l’ancien patron, et c’était les mêmes qui leur avaient avancé l’argent pour ouvrir le Black Cat.
Et il les connaissait bien, pas besoin de faire un carnage, c’était se tirer une balle dans le pied, le réseaux était trop gros et les mecs rigolaient pas — et j’suis pas immortel putain ! Ça c’est presque dommage parfois !

Il a eu besoin de se dépenser… Un combat — gagné. Deuxième combat. Un sourire à Loup, son nouvel adversaire. Un signe au bookmaker pour parié trois contre sur lui-même.
B.B. avait déjà ce regard un peu opalescent, la drogue sous le crâne, l’alcool dans les veines. Ce bâtard, il osait danser entre deux coups de Loup sur la musique entrainante et frénétique crachant des enceintes et qu’on entendait à peine sous les cris du public au-dessus d’eux, encaissant les coups et n’en donnant plus beaucoup. Le proprio du Black Cat commençait à être bien mûr. Il n’était pas là pour gagner, juste pour le sport…

Yeux bandés dans une mustang noire, pour m’stopper faudra plus qu’un crash !

Et bim. Sa tête est partie en arrière, ses yeux aussi, il basculait, raide.
K.O. L’arbitre intervenait et vint prendre le pouls de Bane avant de le sortir de l’arène. Rien de grave et toujours vivant ! Ça lui arrivait souvent. Posé dans un coin isolé sur une vieille banquette au vinyle éclaté, il revint à lui dans un grognement une bonne heure plus tard.

Il était sorti prendre l’air, sa bouteille de Gin à la main, elle n’avait même plus de bouchon et pourquoi faire, elle allait être finie ou finirait par être brisée au sol. Il s’installait alors à côté de Loup sur le bord du trottoir, la gueule encore plus amochée qu’en arrivant. Il était tombé lourdement au sol, ne tenant pas vraiment sur ses jambes, l’alcool ou le combat… Bonne question.

Un coup d’épaule complice à l’autre lycan et il crachait au sol avant de se péter un joint.
Besoin de commenter… Pas vraiment. Loup n’avait même pas frappé si fort.
Humiliant — s'ił avait eu une dignité.
ils étaient qu’à la première moitié d’un combat, en moyenne. Court et efficace. Avec un tel cocktail de drogue et d'alcool, quand on secouait c'était comme un mentos dans un cola.
Il avait encore du sang séché sous le nez et il était enflé.

« J’crois tu m’l’as pété… Ou c’était celui d’avant. J’me rappelle seulement avoir vu une lumière et avoir grave eu envie de la suivre. C’était celles du plafond hein ! » lui demandait-il avec un faux semblant de confirmation avant de ricaner.

« J’aurais aimé t’faire honneur, je suis presque désolé… Fallait frapper moins fort... Pleine tête en plus ! Dès le début quoi, c'est d'la triche. » finit-il par dire avant de s’enfiler une sacrée goulée de Gin, regardant droit devant lui, comme Loup. Sa présence lui faisait du bien, c’était un peu son dernier pilier à Jericho depuis la mort de Fletcher. B.B. n’aimait pas parler de meute, mais son surnom venait bien du fait qu’il était un peu le protégé de Fletcher et sans l’assumer et le dire ouvertement, il s’était un peu accroché à Loup depuis. De simple gars sympa dans ce patelin de merde, il était devenu un …ami ? J’vais vomir non ! Beeuhaarrg…

« T'en a fais d'autre ? parlait-il des combats, tu t'es fais combien ? »

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(#) Mer 1 Mar - 1:22    Re: la gueule sur le bitume (loup&bb)




C'est pas une histoire de fric. Ni de fame. Ni de rien.
C'est juste l'histoire de fracasser quelque chose. Une gueule. Un corps. Quelqu'un qui en avait envie. Qui est sorti de sa maison pour ça, même. Il m'en fallait pas plus. Combattre, c'est ce qui se passe dans la fosse. Et y a pas que de la chair humaine qui passe entre les filets.

Il y a des types comme Bane. Un peu plus jeune que moi, pas grand-chose. Patron du chat noir. Le lieu porte mal son nom pour lui qui cache la dégaine d'un lycan. Il fait partie des habitués qui passent régulièrement sur le ring, je le vois avec ses sourires déments et sa peau qui tressaille sous l'envie d'un meurtre bien sanglant. Il ressemble à un clébard surexcité qui n'attend que de plonger les crocs dans la barbaque. Personnellement, j'ai jamais aimé blesser, c'est pas mon genre. Le fusil sur l'épaule en forêt, c'est une dissuasion, rarement la finalité. Y a une espèce d'accord tacite à pas user de violence quand c'est pas nécessaire. Quand ça peut être réglé autrement. Bane ? Bane, il s'en tape. Humains, lycans, vampires ; tout le monde dans le même panier. Un traitement équitable qui est peut-être pire.

La foule qui hurle, qui tape contre le grillage, crache sur les parieurs de l'autre côté. Cohorte sauvage qui bourdonne à l'oreille. Moi, je ne vois que Bane qui s'agite, se rapproche, recule, puis revient, chancelant sur ses pattes folles. Ses poings ont moins de rage que d'habitude, il tangue, est anesthésié par une fatigue qui le prend jusqu'à la gorge. Il a déjà livré trop de batailles pour ce soir. Je souffle du nez, à regarder sa carcasse s'écraser au sol. Les jointures rougies, brûlées, fumantes dans leur régénération toujours trop rapide. On vient rapatrier le loup tombé au combat pour l'oublier dans un coin où il reprendra peut-être conscience. Je dégage, raflant la veste en cuir pour la reposer sur mes épaules, elles aussi échaudées par la mêlée. Un regard pour l'idiot évanoui ; dans une heure ou deux, il sera rétabli. C'est comme ça, la vermine se relève toujours.

Bouteille de bière à la main, paquet de clopes dans l'autre. J'ai déjà posé l'arrière-train sur le goudron, en bordure de trottoir, à fixer la toison noire où scintille une traînée de points blancs. La cohue générale du pub gronde toujours derrière, mais c'est comme si j'étais devenu sourd. Immunisé contre le monde. Et peut-être qu'à la minute où j'ai pensé à décoller, Bane a jugé que c'était le meilleur moment pour lui de se réveiller.

Son rire pointu résonne dans la ruelle, et sur l'instant, je suis incapable de dire si je suis content ou déçu de le voir revenir.

- J’crois tu m’l’as pété… Ou c’était celui d’avant. J’me rappelle seulement avoir vu une lumière et avoir grave eu envie de la suivre. C’était celles du plafond hein !

Il aurait dû la suivre. Comme ça, il aurait pu me dire si ça valait la peine d'y aller. Ou du moins, essayer.

- J’aurais aimé t’faire honneur, je suis presque désolé… Fallait frapper moins fort... Pleine tête en plus ! Dès le début quoi, c'est d'la triche.
- C'est surtout que t'étais déjà bien déglingué. J'ai même pas donné le quart de ce que j'avais en réserve. C'est décevant.

Et c'est peut-être encore plus décevant que de n'avoir mené aucun combat. Remarque, j'aurais pu rester. Ou alors, j'aurais dû arriver plus tôt. J'aurais peut-être croisé un Bane plus opérationnel. L'avoir au bord de l'évanouissement d'emblée, c'est comme s'attaquer à un chiot. Et je suis pas sûr qu'il apprécie la comparaison.

- T'en as fait d'autres ? Tu t'es fait combien ?
- Suffisamment pour me tirer d'ici.

Mais je le ferai pas.

- Tu sais, je m'étais motivé à sortir de mon trou rien que pour voir ta sale gueule. Mais je suis désolé de voir que quelqu'un s'est déjà occupé de toi.

Je me tourne vers lui, la bouteille vide, cadavre de clope écrasé au tarmac. L'odeur de son joint me chatouille les narines. Doux poison que je rêve d'avoir au bord des badigoinces.

- Y avait pas la moindre satisfaction. Tu m'en dois une meilleure que ça, Barks.

Merde, mon paquet de clopes est vide.

- J'espère au moins que le type qui est passé avant moi en valait la peine. Que t'as bien savouré ton combat.

Histoire de pouvoir partager le sentiment de victoire, à défaut d'en avoir eu une vraie.

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(#) Lun 6 Mar - 0:20    Re: la gueule sur le bitume (loup&bb)

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Plusieurs fois… l’envie de suivre la lumière l’avait tenté et il avait essayé mais… Faut croire que même la mort ne veut pas de lui. Autant ça pouvait lui plaire d’avoir cette chance et des fois c’était comme une malédiction.
Il s’étirait douloureusement, venant trifouiller son nez et se plaindre sur le combat bien trop rapide. Il était désolé, mais à peine et le serait moins devant les reproches de Loup.

« Bah ça va les chevilles ? » râlait-il après son énorme gorgée de Gin, tellement qu’une partie lui coulait sur la mâchoire. Il buvait pour oublier la douleur physique et bien d’autre, comme celle de la réalité.

« Fallait v’nir plus tôt… Pas ma faute si tu réccup’ les restes des autres… Mais ouais… J’étais déjà dans l’mal quand t’es arrivé… Hm » ne savait-il pas quoi ajouter au final, haussant les épaules. Décevoir, ça a toujours été avec lui, pour ça que son père lui en avait mis plein la tronche, source de déception.

Loup lui disait alors avoir gagné assez de thune pour se casser… Juste chez lui ou d’ici. Ce soir ou pour toujours. Bane posait longuement son regard sur Loup, en silence avant de détourner la tête. Visualisé la ville sans Loup pour mieux s’y faire si ça se faisait… Plus facile. Et ça lui arracherait la gueule de lui dire qu’il se ferait bien chier ici sans lui.

« Mais ça va oui ! » dit-il agacé et amusé c’est vrai.
Il finit par se tourner vers Loup en lui lançant un regard dépité par son discours de drama queen, le sourire aux lèvres.
Qu’est-ce qu’il pouvait être con celui là.

« T’es jaloux ?? fit-il pas peu fier. Déso mais pas déso, y’a du monde qui fait la queue pour botter mon p’tit cul. Si j’ai un talent, c’est pour m’attirer les emmerdes et être insupportable. Va falloir me partager maggle. » lui renvoyait-il avant de boire un peu et lui proposer sa bouteille… Ou son joint qu’il lui pointait du bout du doigt, coincé au coin des lèvres.
Finalement s'il voulait la bouteille, il ne lui donnait pas, reprenant la paroles avec de grands gestes :

« T’aurais du t’motiver plus vite, je t’aurais retourné. » jouait-il sur les sous-entendu.
« J’avais trop d’rage à donner ce soir en plus. T’as raté un truc. Après j’sais même pas… Pour l’autre gars, t’as reset quand t’as frappé dans ma tête. Moi y’a un combat que j’sais que je veux savourer… » fit-il une pause pour frotter son cul sur le bord du trottoir et se rapprocher de Loup.
Il penchait la tête vers lui avec un grand sourire niais et papillonnait des cils.

« Toi et moi, c’est quand qu’on s’fait ça en loup hein ? J’ai pas oublié, ça me sortira pas d’la tête tant qu’on le fera pas. » n’arrêtait-il pas d’insister en venant le poker et lui renversant un peu de Gin dessus dans ses mouvements incontrolés. Balancé complètement torché, depuis cette envie de confronter les bêtes l’obsédait presque. Planter ses crocs dans sa chair ou même sentir juste les siennes et cette bile de colère lui bruler la gorge pour lui faire payer deux fois plus. Né dans la violence, il n’y avait que ça qui le faisait vivre.

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(#) Dim 12 Mar - 15:40    Re: la gueule sur le bitume (loup&bb)



Le combat, c'est sa manière à lui de saluer, passer du temps, et puis d'oublier. Quelques fois je le regarde, et il me fait penser à ces clébards qu'on envoie derrière le grillage pour croquer à mort d'autres molosses. Ils ont la mâchoire bordée d'écume, les dents couvertes de sang. Des griffes coupantes comme des rasoirs et la peau collée aux os. Sous sa barbaque, c'est rempli d'excès. Rempli d'une colère sourde, prégnante, furibonde. Comme la chaleur étouffante qui vibre au cœur des pins durant l'été.

On peut se risquer à approcher la main du molosse. Tendre les doigts au-dessus. Le chien aime s'abandonner à toutes les caresses, mais il n'a pas un seul et même maître. Bane fait partie de ceux-là. Le collier en cuir arraché à ses anneaux. Combattant anonyme, pas de propriétaire, il est son seul meneur.

Je regarde le fond de bière se tasser dans les moulures de la bouteille, d'un air déçu. Pourquoi ils ont fait des contenants si petits ? Pourquoi ça s'avale comme un shot, ces conneries-là ?

- Ils ont raison d'attendre en file indienne pour te refaire le portrait. Y a quelque chose de satisfaisant à te voir tomber. Puis te relever.

Ce que j'aurais aimé voir ce soir, mais j'allais pas attendre une heure que la belle au bois dormant se réveille. Tant pis.
Oh ? La clope, ça j'veux bien. Envoie.
Inspire. Nuage blanc.

- J'veux voir ce moment où... tu sais, t'arrives à m'en coller une vraie.

Tss. J'me fous de sa gueule. J'ai même le micro sourire en coin. Il sait foutre de sacrées beignes, ce connard. Mais j'aime me dire qu'il n'y met même pas le quart de ce qu'il peut vraiment faire. Comme un louveteau qui en est encore à faire ses preuves.

- T'as fait du chemin pour venir jusqu'à Jericho, non ?

C'est ce que je me souviens avoir vaguement entendu un soir, quand on était avachis au bar à enfiler les verres.

- J'ferais bien ce chemin aussi. Un jour. Une fois que j'aurai réglé les problèmes qui restent.

Mon père.

J'y pense, parfois. Dans le fond, je l'aime bien cette existence à Jericho. Il se passe des trucs dingues parfois, mais je connais les lieux. La forêt me connaît aussi. J'ai l'impression de pouvoir être moi-même, un peu. Ailleurs, je sais pas, c'est pas la même histoire. Un loup sans meute survit jamais bien longtemps. Mais ma meute à moi, ça fait un moment qu'elle s'est disloquée. La famille qui s'est éparpillée à droite à gauche du pays. Nan. Je sais que ma mère aimerait que je me barre, que j'aille vivre une vraie vie dehors. Que je perde mon collier en cuir, comme Bane qui a déjà commencé à ronger le sien en courant vers la liberté.

- Prochaine pleine lune. Tu viens à la cabane.

J'expire le cumulus de fumée qui rejoint la toison noire. Le pétard a déjà commencé à s'inoculer lentement dans mes artères. Sensations d'anesthésie, muscles qui se relâchent. Et je l'entends venir racler le sol avec son arrière-train pour me coller à ma gauche. Il me regarde avec son air de bambi. J'ignore la lampée de tord-boyaux qu'il fait gicler sur moi et me penche vers lui, à quelques centimètres à peine. Une sorte de sérénité égale derrière le ton défiant.

- Si tu bouges comme t'as bougé sur le ring ce soir, tu tiendras cinq minutes. Je t'aurai par la peau du cou et on entendra ton glapissement entre les arbres. Mais si tu t'appliques un peu, que tu te concentres, alors peut-être qu'on pourra avoir un vrai combat. Tu suis, Barks ? Donne-toi à fond. Je veux mériter ma victoire comme ma défaite. Ne me déçois pas.

À sa gueule grimée par les ecchymoses et les guerres, je souffle la vapeur tiède et enivrante, joint qui se consume avec paresse. S'il suit le cycle lunaire, il doit savoir que le prochain disque plein aura lieu dans trois nuits.

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