Let the light in

---

ft. @Annika Van Eijk

tw :

C’est plus compliqué qu’il ne le pensait de se rendre quelques jours par an à Burlington et pourtant s’il en changerait de cette décision prise en début d’année, absolument pas. Il sait ce qu’il veut, ces études de psychologie qui donnent un semblant de normalité dans cette vie assez difficile par moments sans pour autant être comme impossible à vivre. S’il devait être honnête si c’est handicapant, il est mieux loti que d’autres créatures qu’il commence à connaitre petit à petit depuis qu’il est à Nevermore. Sauf que là il est pas à nervermore et c’est ici, dans cette ville qu’il connait depuis longtemps de part ses petits boulots qu’il y a réalisé et son père qui travaille : Burlington. C’est pas son père qu’il vient aider, c’est l’université dans laquelle il se rend pour la peut-être seulement deux ou troisième fois.

Il a pas trop compris le pourquoi de cette venue, les examens se sont plutôt bien passés et c’est pas encore l’heure des stages enfin c’est sa première année, d’habitude c’est juste pour voir si ça marche ou pas cette année là dans les études enfin le plus souvent. Alors ça le travaille un peu. Il essaye et suppose que c’est parce qu’il est à Nevermore alors et il espère qu’ils vont pas le mettre dehors. Il ne se souvient pas avoir eu des rêves de ceux qui bossent ici, coup de chance, ils ne devraient pas savoir. Y’a rien qui le mène à lui, le plus souvent en tout cas.

Alors il est assez peu attentif quand il marche dans les couloirs se dirige vers cet escalier qui lui parait beaucoup plus grand que celui de Nevermore quand il bouscule quelqu’un. « Oh merde pardon, pas de mal ? » Qu’il demande, assez inquiet parce qu’il est venu plus tôt pour ne pas arriver en retard pour cause de ‘je me suis perdu dans l’université’, pas pour prendre le temps de percuter quelqu’un parce qu’il se pose des questions, comme toujours, il s’en pose des tonnes. Il l’aide à se relever rapidement, ne va pas partir comme si rien ne s’était passé tout de même : ce n’est pas son genre. Il sait pas si elle a l’air perdue ou intimidée, par lui ou l’endroit, nouvelle. Peut-être. « J’voulais pas te laisser une mauvaise impression de l’endroit qui serait plein de tête en l’air prêts à foncer sur celles et ceux qui viennent d'arriver. » Il raconte un peu n’importe quoi pour se tirer d’affaire, mais c’est un moyen pour savoir s’il a raison ou tort et si elle est nouvelle un peu comme lui d'une certaine façon. Elle se rendra bien compte qu’il n’y connait pas beaucoup plus qu’elle dans cette université.